Vole au dessus, décembre 2021 à Saint Quentin la Poterie

Installation de nos oeuvres respectives, Tamara Morisset, Luc Andrea Lauras et moi-même dans mon lieu d’exposition.

Ma boutique se transforme en galerie …

Présentation des prémisses de mon nouveau travail, « les manifestes »

Pause déjeuner avec Tamara Morisset dans mes assiettes

Comment l’idée d’une exposition ensemble est née …été 2020, je reçois, en cadeau de leur part, une merveilleuse poupée en bois sculptée, revêtue d’un tricot multicolore, une oeuvre à 4 mains, Luc pour le travail du bois, Tamara pour le tricot. Cette poupée est devenue la gardienne de ma maison, un fétiche bénéfique et protecteur, accueillant et chaleureux. L’extrême délicatesse de cette poupée, sa présence m’ont donné envie d’en connaître davantage et, spontanément, je leur ai proposé d’ exposer ensemble, en fin d’année, dans mon espace d’exposition. Ils ont accepté avec enthousiasme. Et ce fut une merveilleuse expérience à l’image de leur personnalité et de leur oeuvre. Nous avons fait la communication, l’installation, nous avons gardé l’expo, discuté, échangé, et aussi parfois cuisiné et pris nos repas ensemble. Mon espace d’exposition a rayonné pendant quelques semaines de leurs douces et délicates oeuvres ainsi que de leur présence. Merci à tous les deux du fond du coeur. Et un merci particulier à Tamara Morisset pour son talent de photographe.

Vole au dessus, le titre est trouvé par Luc-Andreas Lauras alors qu’il roule à vélo dans les rues de Paris vers son atelier. C’est parfait ! Nous travaillons des matériaux différents mais nous avons en commun la légèreté du temps et de l’espace, le rêve à portée de main et les mains dans la matière. Nous expérimentons, tâtonnons pour mettre nos objets côte à côte et ils s’accordent, se parlent, bois, photos, encres sur papier aquarelle et céramique. No borders !

Tamara Morisset, diplômée des beaux arts de Paris, produit des images, de la photographie au dessin, qui convoquent des espaces physiques et mentaux. La manipulation des couleurs et des flous tout en apesanteur aspire à un envol vers de nouveaux paysages.

Luc Andréa, en dernière année aux beaux arts de Paris, fabrique des sculptures qui questionnent le rapport au corps, sa gestuelle. Le travail des poupées est une partie plus introspective, où la forme se dévoilent par une série de gestes doux, proches du rituel.